Si c'est un livre

À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain… J'ai voulu varier les plaisirs et tester d'autres genres de livres, d'autant plus que je voyais beaucoup de personnes lire les différents tomes dans le train... mais je me suis retrouvée à lire un ouvrage d'un ennui mortel... Aucun intérêt, aucun rythme. (120 pages en 1 semaines et demi ça parait d'autant plus long). C'était aussi palpitant que la vie d'une huître sur le bassin de Dunkerque.... A éviter sans hésiter ....

La nouvelle  Double Je  s'articule autour d'une incongruité liminaire : dans le bureau d'une jeune lieutenant de police, un individu torturé et hirsute, Ganel Todanais, vient d'avouer un crime. La victime ? Un artisan d'art de renom dont le " meurtrier " jure qu'il est une pure imposture, une sorte de vampire qui lui a volé ses idées pour les ors du pouvoir et la reconnaissance.  Sur fond d'art contemporain et d'artisanat d'art en lien avec les technologies de pointe, voilà un texte qui pose la question intemporelle du génie créatif et malmène une fois de plus le lecteur.  PLOUF! / FLOP! Voilà les mots qui définissent le mieux cette nouvelle. Heureusement, elle est courte, car quand en 2 pages on voit arriver la fin comme on voit le nez au milieu du visage, on se dit qu'il y a un gros loupé. Connaissant Franck Thilliez, même si j'ai tout de suite senti la fin, je me suis dit que je pouvais être surprise, mais je suis restée sur ma

Comment, au fil de hasards qui n’en sont pas, Ambroise, le thanatopracteur amoureux des vivants et sa grand-mère Beth vont rencontrer la jolie Manelle, aide à domicile au combien docile et le vieux Samuel, sur le déclin, et s’embarquer pour un joyeux road trip en corbillard, à la recherche d’un improbable dénouement… Résumé bref, mais en dire plus, ce serait en dire trop. A nouveau un livre conseillé par "Beau-Papa" et je peux encore dire que c'es sans regret. Le livre avait malheureusement quelques airs de circonstances. Comme pour son premier livre, nous retrouvons Monsieur et Mme Tout le monde (même si tout le monde n'est pas Thanatopracteur, on s'entend...). Ce sont des personnes simples (dans le bon sens du terme), qui cherche juste à enjoliver la vie. Une belle leçon de vie et non une leçon de morale comme j'ai pu lire dans certains commentaires. livre bref, sans fioriture mais qui apporte gaieté et bonne humeur. A lire absolument!!!

Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert , sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012, il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de

Mosquito (titre éponyme de la nouvelle du lauréat 2012 Jean-Paul Didierlaurent) est un recueil de nouvelles éditées, chaque année, par les Éditions Au diable Vauvert lors du prix international Hemingway.  Mosquito débute sur la mort d'un toréador célèbre. Le narrateur fuit nous racontant qu'involontairement il est devenu un meurtrier. Cette très courte nouvelle nous en donne les détails. Je ne suis pas une passionnée de tauromachie et donc un recueil de nouvelles sur le thème ne présageait pas une envie irrésistible de terminer l'intégralité de cet ouvrage. J'ai par contre beaucoup aimé la nouvelle de Jean-Paul Didierlaurent. Elle est brève mais efficace. A découvrir. Par contre, j'ai commencé à lire la seconde nouvelle, mais je n'ai pas persévéré et je me dis que peut-être un jour, je continuerai à le lire. Ou peut-être lire une nouvelle par-ci par-là. Le fait d'être sur la terre des taureaux camarguais ni à rien fait. Surtout que j'avais

«Voilà, on voulait vous dire, on aime bien ce que vous faites. Ça nous fait drôlement du bien. Ça va bientôt faire un an que Josette et moi, on vient vous écouter tous les lundis et jeudis matin.»  Sur le chemin du travail, Guylain lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques pages rescapées de livres voués à la destruction. Il travaille en effet à détruire des livres, métier qu'il déteste. Il dissimule d'ailleurs ce métier à sa mère qui le croit travaillant chez un éditeur. Ce curieux passe-temps va l'amener à faire la connaissance de personnages hauts en couleur qui cherchent, eux aussi, à réinventer leur vie.  On m'a offert ce livre il y a déjà 3 ans, mais le résumé ne m'accrochait pas. Certes l'amie qui me l'a offert me ventait ce livre en m'indiquant qu'il était incontournable, mais bon, je me disais que j'avais le temps et de ce fait, je trouvais toujours autre chose à lire entre temps. Ce livre, que je trouvais au départ trè